Départ
Quelqu'un vient de partir et je me sens si maladroite pour réconforter ceux qui restent. La peine est grande, et le sera encore plus lorsque les semaines passeront, lorsqu'on comprendra que ce nouveau vide n'est pas celui causé par une personne partie en vacances, lorsque ces boîtes, que l'on remplit d'effets personnels qui ne serviront plus, ne sont pas celles de quelqu'un qui déménage. Lorsque cette personne ne viendra plus à la fête de la petite, à Noël, au Jour de l'An, ou passer un petit weekend d'été à Montréal.
Bref, lorsque cette personne nous manquera pour vrai, et qu'on en aura le coeur tout tordu, squeezé de tristesse.
On le voyait venir, peut-être que certains l'ont vu partir: me semble que ça a quand même été trop rapide. J'aurais bien pris une couple de soirées de plus en sa compagnie. On prévoyait passer le voir à Québec, sa femme et lui, en allant dans le Charlevoix au mois d'août.
Quelqu'un vient de partir et je ne me sentais pas prête à lui dire au revoir. Pas là.