Les "joies" de Facebook...
Je suis assise à l'ordi et mon amoureux s'approche.
- C'est quoi, le site que tu regardes depuis tantôt?...
- Ah... C'est Facebook... J'en ai entendu parler toute la semaine par les intervenants du milieu (j'aime la langue de bois lorsque ploguée n'importe où), faque je voulais me faire une idée...
Il regarde l'écran plus attentivement.
- Donc fallait que tu te crées un profil en plus.
- Euh, oui.
- Bon.
- ...
- Donc tu vas passer tout ton temps là-dessus dorénavant.
- Pfff! Haha! Non, pantoute! Qu'est-ce que tu vas croire là chéri mais non pas du tout!
- ...
- ...
- Ouain... Mettons.
Je suis donc une autre curieuse qui s'est laissé séduire par Facebook. Mais c'est que c'est complètement fou, ce truc! Il y en a pour des jours entiers de recherche, de mise à jour de profil, de messages à envoyer, de poking (dont je n'ai aucune idée de la nature de), d'adhésion à des groupes sibyllins qui se forment sous n'importe quel prétexte de la vie, d'amis à accepter, d'inconnus à rejeter (I reject you! Ô monde cruel) et de relations à bâtir. Je laisse l'analyse sociologique à d'autres, mais comme "outil de gestion de relations interpersonnelles", c'est très fort.
La vague virale, efficace, m'a balayée avec une force, wousssh, ça me laisse sur le carreau. Car bien que je m'amuse (soyons honnête), j'ai déjà perdu beaucoup trop d'heures là-dessus et j'ai les foufounes comme du jello à être assise ainsi trop longtemps.
Addiction, je crie ton nom!