Busted!
J'accumule les magazines comme une folle finie. Si le plancher cède sous le poids obscène des piles qui grandissent, pas de problème, la proprio qui habite au premier est en Espagne pour quelques mois; j'aurai encore du temps pour fuir les lieux.
Non, le réel problème est qu'ils s'empilent plus vite que je n'ai le temps de les lire. Et lire, oh, c'est un bien grand mot quand j'en empoigne un pour lui feuilleter les pages avec autant de délicatesse que pour décrasser la baignoire. Haaaa mais non mais non, je blague, ce n'est pas moi qui s'occupe de cette vile tâche ici... Mais là n'est pas la question, ahem.
Qu'est-ce qu'on fait quand on héberge chez soi des magazines en une quantité si... familiale, et qu'on doit faire ses boîtes pour un déménagement le 30 juin (car, oui, je pars, plancher défoncé ou non)? Hein? Oui, mesdamzéméssieux, on fait du ménage. Et ménage il y a, laissez-moi vous le dire. Quand on quitte le monde du locatariat pour celui du, plein de défis admettons, du propriétariat, c'est le coeur léger qu'on doit le faire, l'âme tranquille et avec sous les aisselles le moins de boîtes possible. L'existence est déjà assez compliquée.
Donc, travail d'épuration ongoing. Et je m'amuse ferme, si seulement vous saviez. D'abord, une petite mise en contexte: si je ramasse toutes ces revues, c'est pour une raison bien précise, un projet personnel qui mûrit tellement tranquillement que je dois veiller à ce qu'il ne pourrisse pas. Et pour mettre les points sur les i, je ne dépense pas un sou pour ces périodiques, puisque je les prends au travail, et ce, en toute légalité. Je ne suis pas riche, ne manquerait plus que je devienne pauvre. Et criminelle.
Cela dit, les découvertes sont toujours au rendez-vous. Par exemple, j'ai appris que quand le journal 24 heures attribue le crédit "Collaboration spéciale" à une photo, je peux me tromper, mais il y a fort à parier qu'on veuille dire, en fait, "on n'a pas dépensé une maudite cenne pour cette photo". C'est correct, on respecte ça, on s'en fout même, à la limite. Mais c'est donc drôle quand une fille qui fait le ménage de ses magazines tombe, dans un Madame au foyer, sur la même image qu'elle a vue le matin même dans le 24 heures. Évidemment pour des articles traitant de sujets fort différents.
Merci, banques de photos libres de droits!