La folie d'Urbania
Il est minuit passé et je viens à peine d'arriver. J'ai passé la soirée dans le studio de Toxa pour corriger les épreuves du prochain numéro d'Urbania sur la folie.
Tu penses qu'un tel numéro parlerait de François Gourd, du Symfolium, d'artistes complètement pétés ou de sympathiques originaux pas trop dangereux?
Wôô, 'ttends menute.
La folie est capable d'être bien plus dark qu'on pense. J'ai lu des trucs qui rentrent dedans, j'ai lu un texte plein de sens de Pascal Henrard, j'ai appris des techniques de contention à faire dresser le poil des genoux, j'ai vu d'autres visages de la schizophrénie, j'ai su une fois pour toutes qu'Alys Robi est ben ben spéciale et que la folie pouvait te tomber dessus comme un drap qui pèse douze tonnes, sans avertir. Même Philippe et Vianney, les deux fondateurs du magazine, ont été surpris de cette tournure particulière, eux pourtant habitués à traiter tous les sujets possibles sous l'angle de la légèreté.
Enfin bref. Un numéro au diapason de l'actualité, mettons.
Mais pas de panique! Rions un peu: Urbania a aussi rencontré Normand L'Amour et les Denis Drolet...